Les rayons du soleil venaient s’écraser sur les paupières fermées de l’homme à la crinière rouge, le lever du soleil et le vent du matin, de quoi se réveiller doucement pour une journée de plus dans ce monde. Les yeux fatigués, quelques cernes dessinés sous les yeux, Zekel se leva afin d’aller dans une auberge à côté afin de prendre un petit-déjeuner des plus copieux, le matin était un repas important et un homme devant porté toutes ses responsabilités se devait de manger afin d’être rempli d’énergie pour tout le reste de la journée. L’homme comme à son habitude vêtu de son manteau noir arriva dans la rue centrale afin de rejoindre une auberge où il avait l’habitude de venir se rassasier, c’est d’ailleurs une des auberges où les serveuses faisaient partie des plus belles Élyséennes de la ville, mais bon Zekel n’était pas là pour ça, de plus ce n’était pas du tout son genre de montrer de l’intérêt pour des personnes qu’il ne connaît pas. Il commanda un repas des plus simple, quelques œufs et de la viande cuite au feu, la quantité était plutôt grosse, il mangeait comme à son habitude, sur une table plutôt éloignée de l’entrée, pour ne pas se faire déranger par les va et viens des autres clients.


Une fois le repas fini, Zekel se leva de sa table doucement, passa près du bar en y déposant la somme du, avec un surplus pour le service puis sortie de l’auberge les mains dans les poches. Aujourd’hui rien de prévu pour ce Gardien de la guerre, une journée plutôt vide, ce qui laissait à notre cher ami le temps d’aller se recueillir dans les plaines Élyséennes, là où il pouvait entendre la voix son ancien maître, Belisama afin de lui demander des conseils. Il se dirigea vers les portes de la ville afin de rejoindre le chemin principal pour rejoindre la verdure des plaines. La foule était nombreuse, une journée plutôt ensoleillée, surement la raison pourquoi à cette heure-ci de la matinée, beaucoup profité du soleil qui éclairé les terres Élyséennes.


L'homme marchait depuis un moment maintenant, puis il arriva bientôt dans un endroit plutôt paisible, un endroit où l’air était frais, quelques arbres cachaient le soleil et seul quelques rayons passaient outre des feuillages. C’était décidé, ça serait l’endroit qu’il choisirait pour les quelques heures à venir, il s’allongea donc sous un arbre afin de ne pas être dérangé par le soleil qui se situait au Zénith. Dans le calme, le plus paisible Zekel ferma les yeux et pensait à son défunt maître. Puis il entendit du bruit, ouvra les yeux et détourna le sur ce qui semblait être un animal.

« C’est un bel endroit n’est-ce pas ? »

Parler tout seul, bien sûr un animal ne pouvait pas lui réponde.

Les feuilles filtraient les rayons du soleil, la douce chaleur du soleil venait se déposer sur le visage de Zekel. Une voix féminine se fit entendre, elle venait de l’animal, un cerf ne pouvait pas parler, il devait être surement accompagné d’une personne. Un ton plutôt faible et doux, la présence du Gardien de la Guerre ne la mettait peut-être pas en confiance. Toujours couché sur le sol, Zekel détourna le regard en direction de cette fille, elle recherchait un endroit où s’abriter ainsi que de quoi remplir sa gourde d’eau, Zekel n’avait pas d’eau sur lui, mais il savait très bien où il était possible d’en trouver, malgré que l’apparence de l’homme ne soit pas très chaleureuse, il reste quelqu’un au grand cœur. Il ferma un instant les yeux avant de sortir les mains de ses poches afin de se relever du sol, une toute fine aura de flamme traversa son corps de bas en haut afin de brûler tous les brins d’herbe qui avaient pu se coller. Il pouvait enfin poser un visage sur cette voix qui venait de lui répondre.

Un visage plutôt joli, des grands yeux bleus et une chevelure d’un couleur hors du commun, il était plutôt mal placé pour dire ça vu la couleur de la sienne. Accompagné d’un petit cerf, surement domestiqué, un animal aussi timide ne se tiendrait pas aussi proche d’un inconnu. Zekel ne ressentait aucune méchanceté provenant de la jeune fille, elle demandait simplement de l’aide et ce n’était pas la première exploratrice que Zekel rencontrait, il avait un penchant à aider les gens seuls qui ne connaissait pas forcément l’aspect malfaisant du monde dans lequel nous vivions actuellement, lui qui avait du vécu et qui était très solitaire, avoir un peu de compagnie à ses côtés ne pouvait qu’être bénéfique.

« La ville est à quelques heures de marche, je pourrais t’aider une arrivée là-bas »

Bien que qu’il soit peu recommandé de suivre un inconnu, Zekel était froid, mais n’était pas méchant et un homme de son grade était respecter par tous. Il sortit la main de sa poche afin de la tendre en direction de la jolie demoiselle.

Zekel se frotta la tête avant de s’excuser, son aura de feu ne voulait pas l’effrayer, il voulait seulement se débarrasser de brins d’herbe, par méfiance ou pas la jeune fille n’était pas descendu de sa monture, mais elle s’était tout de même présentée. Sonatæ Delorme, paysanne de terres Veldéennes et chevalière éclopée, ce n’était donc pas un choix si elle n’était pas descendue de sa monture, mais surtout, car elle ne le pouvait pas. C’était plutôt cruel venant de la vie de ne pas pouvoir offrir la liberté de marcher à cette fille, mais elle n’en avait plutôt pas l’impression de s’en soucier, la complicité qu’elle dégager avec sa monture était plutôt rare, elle avait dû se lier d’attache depuis son enfance avec ce cerf. La ville était plutôt peuplée et la fille craignait quant à la réaction de son cerf en présence de la foule, en y réfléchissant si la simple présence de Zekel les mettaient sur le garde, n’imaginons pas la présence d’une ville complète. En y réfléchissant bien, une auberge était construire dans les plaines afin de permettre à certains aventuriers de par-delà le monde de se nourrir et y trouver une chambre. Le Gardien de la Guerre rangea sa main dans sa poche, avant de se rapprocher lentement de la jeune fille, sans vouloir effrayer le cerf.

« Bonjour à toi Suiko, si tel est ton nom, tout l’honneur est pour moi Demoiselle Delorme »

Zekel connaissait l’emplacement de l’auberge, il pouvait tout simplement lui donnée la position de celle-ci et la laisser, mais les fréquentations des auberges à l’extérieur de la ville n’étaient pas des plus sympas, on y retrouver de tout et ce n’était pas dans le genre de Zekel ne laisser une exploratrice face à son destin, bien qu’elle soit chevalière, il ne voyait pas son arme et par-dessus tout si des inconnus s’attaquaient à sa monture, que pourrait-elle faire. Zekel n’était pas non plus aimé par certains aventuriers, surtout du peuple Mordrak, serait-ce plus dangereux pour elle s’il l’accompagne, Zekel ferma les yeux quelques secondes avant de regarder droit dans les yeux la fille qui se tenait à ses côtés.

« Il existe une auberge hors de la ville pour accueillir les aventuriers, si tu permets, je t’accompagnerai »

Bien qu’ils ne se connaissaient pas depuis longtemps, il serait peut-être plus préférable qu’il l’accompagne et par-dessus tout, il avait oublié de se présenter.

« Toutes mes excuses, j’oubliais de me présenter, Zekel, Elyséen solitaire »

Une présentation plutôt vague, mais Zekel n’était pas fier de son grade au sein du conseil, bien qu’il voulût par-dessus tout protéger son peuple, se présenter comme l’homme qui réduisait les malfrats en cendres, n’était pas des plus chaleureuse.

Spoiler:

Le groupe était en marche vers l’auberge, nous en avions pour quelques temps de marche ce qui pouvait laisser place à une discussion, bien que l’homme à la crinière rouge était très solitaire depuis tant d’années, il n’était pas très bavard et souvent répondait pas des phrase brèves. La fille affirma qu’il était le premier Elyseen qu’elle rencontrait et qu’elle avait entendu parler de cette race par les contes de son père, l’une des premières question qu’elle posa, si nous, être considéré comme des demi-dieux, avions des ailes, cette caractéristique chez les Elyséens, n’était pas inconnu, mais nous ne pouvions pas l’utiliser à notre guise, les plus jeunes eux n’avais jamais eu l’occasion de voir les leurs et dans le cas contraire, c’est qu’un lourd passé les habités, en effet, nos ailes ainsi que notre armure divine apparaissait lors d’une rencontre avec la mort, c’était un peu comme si les dieux nous protégeaient une dernière fois nous laissant une chance de survivre dans un monde, chaque Elyseen avait une armure différente, Zekel avait déjà eu les siennes, lors de la mort de son Maitre Belisama, une femme qu’il admirait et qui encore au jour d’aujourd’hui, il venait souvent lui demander conseil en regardant le ciel. Zekel regardant le ciel, se remémorant ce jour-là, où ses ailes étaient apparu, un jour qui restera jamais marqué au fond de son âme, répondit à la jeune fille qui se tenait à ses côtés.

« Nos ailes .. Sont signe de faiblesse, elles n’apparaissent pas à notre guise, c’est une sorte de dernière chance pour se relever d’un combat dans lequel on aurait failli »

Puis Zekel déposa son regarde sur la jeune fille, lui rendre ce qu’on n’a jamais voulu lui donner, qu’entendait t’elle par-là ? L’usage de ses jambes, comme si les Elyseens étaient la race parfaite, le passé de ces demi-dieux était plus que lourd, pour les plus vieux d’entre eux. Les nouveaux naissants, eux n’avaient connu que le nouvel Eden comme ce havre de paix que l’on voit aujourd’hui. La magie d’aujourd’hui ne pouvait-elle pas rendre lui rendre la mobilité de ses jambes, il existait des grands mages par-delà le monde, ainsi que de grands soigneurs.

« Les grands soigneurs de ce monde ne peuvent-ils pas vous les rendre ? »

Le cerf lui avait l’air tout intrigué par l’Elyseen se tenant aux côtés de sa maîtresse, touchant à multiple reprises l’homme, cela fit sourire Zekel, on ne sait pour quelle raison l’homme avait un petit sourire en coin, peut-être le fait que la fille grondait son compagnon, il ne l’embêtait pas après tout, en fait ça ne le dérangeait pas du tout.

« Vous avez l’air de bien vous entendre tous les deux »

« Qu’elles sont vos occupations dans la vie, grande chevalière »

Bien qu’ils vinssent de se rencontrait, l’homme avait une envie d’aider cette jeune, elle qui ne croyait plus en l’homme, Zekel lui n’aimait pas les hommes, c’était la principale raison de sa solitude, pas, car il n’était pas sociable, mais surtout que l’homme était la cause de la perte de son maître, la seule personne ayant vu en Zekel un potentiel, Belisama, la seule lui ayant donné de l’amour. Le Gardien de la Guerre voyait en cette fille quelque chose de bien, mais elle pensait ne pas avoir les moyens afin de se faire entendre, il est vrai que le monde d’aujourd’hui marche avec les relations, ce pourquoi un simple paysan ne gagnera jamais fortune et ainsi de suite. Mais Zekel lui en avait les moyens, bien que le conseil occupé son temps, il pourrait remplacer ses heures de sieste à un cause comme celle-ci. Son statut de membre du conseil des Six lui permettrait facilement de pouvoir causer avec ses érudits et pour ce qui est du niveau économique, il était équipé. Les apparences sont trompeuses, mais Zekel était le plus ancien au sein du conseil.

« Je t’aiderais à trouver l’usage de tes jambes »

L'homme qui devait protéger son peuple par la force, pourrait maintenant rendre service de façon pacifique. La fille n’avait pas forcement de chemin tracé, elle suivait son cerf, sans avoir aucun but précis, ce qui pouvait lui laisser le temps de rester dans les environs le temps de trouver un érudit possédant une magie assez forte pour ceci. Elle n’était peut-être pas Elyseenes, mais elle n’était surement pas une ennemie du peuple Elyseen non plus. L’auberge n’était plus très loin, enfin, nous pourrions trouver de quoi boire. Le regard qu’avait lancé la jeune fille n’était pas des plus joli, quelque chose n’allait peut-être pas, Zekel avait peut-être dit quelque chose de contraignant, sa réponse à propos des contes Elyseen.

« Nous sommes arrivés, enfin, si tu veux de mon aide ça ne sera pas notre destination finale. »

La jeune fille rentra dans l’auberge afin de trouver de l’eau, laissant seul le cerf et notre homme, Zekel connaissait de le sentiment d’être abandonné, il c’était retrouvé seul à la mort de son maître, mais jamais elle ne l’aurait fait de son vivant, ils ‘agenouilla afin d’être face à face au cerf de Sona’, le regarda droit dans les yeux sans dire un mot, il ne pouvait pas envisageait que cette fille ai un cœur de pierre, jamais elle ne l’abandonnerai, c’était sûre. Les deux êtres étaient seul à seul, ce qu’allait lui dire Zekel resterait entre eux deux.

« Lorsque que ta maîtresse retrouvera ses jambes, elle ne t’abandonnera pas. Tu n’es pas sa monture, mais son meilleur ami, que tu sois un être humain ou pas, l’amitié est sacrée dans ce monde et elle pourra te défendre plus facilement qu’aujourd’hui. Bien que tu ne comprennes pas les mots, je pense que tu peux les ressentir, ne t’en fait pas Suiko. »

Ce n’était pas son style de raconter des salades et encore moins de se confier à un animal, mais ce qui était sûr, c’est qu’il aiderait cette nouvelle connaissance dans un but bien précis, celui de retrouver ses jambes, la mission n’était peut-être pas des plus simple, mais Zekel aimé la difficulté, surtout dans un domaine qui n’était pas le sien, la diplomatie. Ils attendaient tout deux le retour de Sona’ qui espérons le aura trouvé ce qu’elle avait besoin, avant de repartir pour la ville, avant la tombée de la nuit puisqu’il fallait organiser un logis pour les deux compagnons.

Elle sortit de l’auberge gourde à la main, signe qu’elle avait pu trouver tout ce qu’il fallait, elle se mit en scelle sur Suiko, de la même manière dont elle était descendu, un mécanisme plutôt astucieux peut-être un mécanisme établie depuis son enfance. Une fois en selle Zekel se releva, signe que le groupe reprendrait la marche afin de rejoindre la ville le plus vite possible. Il restait quelques heures avant la tombée de la nuit, assez de temps pour organiser la première nuit au sein de la ville, il fallait tout d’abord savoir où l’installer et surtout trouver un endroit pour Suiko. Ils continuèrent la marche, elle avait pleins de questions, c’est ce qu’elle venait de dire juste avant, pourquoi ne pas passer le temps en y répondant.

« Tu avais des questions ? »

Nous étions sur le chemin pour rejoindre la ville, afin d’installer Sona’ pour les prochains jours à venir, bien sûr ça prendrait du temps, mais Zekel était déterminé. Les questions commençaient, comme l’aventure qu’ils allaient entreprendre ensemble allait durer quelque temps, il est bien normal qu’ils fassent plus ample connaissance, Sona’ posa sa première question, elle voulait en savoir plus à propos de notre Gardien de la Guerre, il était très renfermé sûr lui et se livrait peut à son entourage, mais là, il devait faire un effort, s’il s’était promis de l’aider, il devait avant tout la renseigner sur lui-même. N’ayant pas l’habitude pour lui de parler de lui-même, il préféra regarder le ciel tout en répondant.

« Des comptes Élyséen, tu n’as peut-être pas entendu parler du Conseil Des Six , un groupe de 6 Élyséens ayant la plus grande influence et dirigeant un domaine bien précis, le mien n’est pas des plus joli, entre la Justice, la Guerre, le Savoir, la Richesse et le Progrès. Je suis le Gardien de la Guerre. »

Zekel savait que prétendre être le gardien de la guerre n’était pas des meilleurs choses, être à la tête des opérations des armées Élyséennes ainsi que le responsable des décisions les résultats atroces qui pouvait avoir lieu entre les conflits Mordraks et Élyséens, m’enfin bon, il occupé ce poste pour suivre le chemin de son défunt maître. Zekel savait très bien ce qu’était la solitude car il l’avait choisi à la perte de Belisama, mais qu’une fille comme Sona ‘ n’ait pas le choix, d’être rejeté pas ces gens, non car ses actions ruinerait sa réputation, mais simplement car la nature avait mal fait son travail.

Il pensé à Belisama, la femme qui lui avait tout appris, ça lui rappelait cet instant où elle le prit sous son aile, lui qui dans son enfance était un élément perturbateur, n’ayant jamais suivi les directives ordonnées par son peuple, il avait changé en un homme calme et paisible, mais certes très solitaire. Belisama serait fière de lui, s'il pouvait à présent prendre quelqu’un sous son aile, il n’était plus tout jeune et la fonction qu’il occupé au sein du conseil le rapproché de Mortem de jour en jour. S’être renfermé sur lui pendant toutes ses années, lui avait forgé une carapace, d’où le fait qu’il soit très froid, mais son cœur entretenait la flamme la plus ardente du monde, il était chaleureux et avait un bon fond.

« Il est vrai que c’était un peu spontané, mais personne ne doit être abandonné à la solitude contre sa propre volonté, puis bien que matériellement, tu ne m’apporteras peut-être rien, j’aurais au moins le bonheur de pouvoir partager de moi, une flamme qui n’a pas d’air s’éteint petit à petit »

Il la regarda droit dans les yeux, avant de faire un petit sourire, essayant de faire passer les paroles qui n’étaient pas très joyeuses en soi.

Zekel remarqua le changement, elle venait de recommencer à le vouvoyer, l’idée de savoir qu’elle s’adressait à un membre du conseil peut-être, Zekel ne voulait pas l’obliger à le vouvoyer de plus il n’aimait pas trop les formalités, de plus ils allaient passer du temps ensemble et le vouvoyait pendant tout ce temps ne serait peut-être pas la meilleure des choses, ça le vieillissait. Il s’arrêta d’un coup sec, puis regarda la petite Sona’.

« Tu sais, tu peux me tutoyer, considère-moi comme un ami. »

La jeune fille voulait être fixée sur le fonctionnement d’une ville, la ville était grande, on pouvait y voir différente types de personnes, les nobles et les moins nobles, certaines juste de passage avant de repartir pour une aventure des plus dangereuse, d’autres y travaillaient, certains dirigeant les commerces, la ville était remplie de toute sorte de personne, on pouvait aussi trouver quelques chenapans, rien de très criminelle, je dois l’avouer, mais l’Eden était comme ça. La ville des Elyséens était assez grande et noble, les marchés et les décorations recouvraient les sols et les façades des bâtiments. Zekel reprit le court de la marche pour maintenant expliquer à Sona’ le fonctionnement de l’Eden.

« Tout d’abord, la population se divise en 2 parties, les nobles et la classe moyenne, il n’y a pas beaucoup de pauvres à Eden, là où nous allons sera le Cercle de Lumière, peu d’habitants hormis les grands Elyséens, j’ai quelques appartements là-bas, il n’y a pas vraiment de code en ville, sois toi-même, paye ce que tu veux acheter, parle poliment au gens et tout devrait bien se passer, je pense. »

Zekel ne craignait pas le regard des autres Elyséen sur la veldéenne, il était connu de chaque habitant et peu aurait le culot de venir critiquer sa compagnie, bien que certains Elyséen pouvait se sentir supérieur aux autres par leur richesse et leur investissement, il ne suffirait d’une demi-seconde pour leur montrer la chaleur infernale que pouvait dégager l’homme au regard de braise. Nous pouvions apercevoir les portes du Royaume au loin, Zekel réfléchissait, il fallait faire un coup de propre pour Sona’, un magasin de vêtements chic, mais peut-être avant tout passer par un bain, non pas que l’odeur était désagréable, mais les quartiers où nous allons sont très stricts et mieux vaut ne pas attirer l’attention d’un de ses nobles qui pourrait énerver notre Lion.

« Tu me suivras, tout en restant sur Suiko, avant de te faire visiter la ville, il est préférable que l’on te remette à neuf, tu pendras un bain, ainsi que Suiko et nous irons t’acheter des vêtements, certains nobles ne sont pas méchants mais plutôt chiants sur les tenues vestimentaires, le quartier que nous allons rejoindre fait partie des plus nobles, mon rang m’y autorise à y habiter. »