Qui l'eut cru ? Les Rebelles avaient infiltré au cœur même du Royaume. Des explosions retentissent de-ci et de-là, et des hommes sortent soudainement des épées courtes ou poignards aiguisées qu'ils n'hésitent pas à planter dans le corps des Gardes, voire même des Civils.

Les hommes et femmes s'emmêlent, s'écrasent, accourent ... Tous vers le château. Toujours est-il que des hommes restent, et nagent à contre courant.

Rayden est dans l'incapacité de suivre ce flot et se retrouve dos à dos avec Jisetsu, sergent des plus écrasées par cette masse.

Zekel et Geralt sont attirés par le tumulte extérieur, et ne tardent pas à rejoindre les rares malchanceux ou gardes pris dans le tumulte.

• Résumé : Des explosions un peu partout, et des hommes & femmes armés poignardant avec férocité toute personne dans les parages.
  
• Ordre de passage : @Jisetsu Hogeki, @Rayden, @Geralt, @Zekel
  
• Délai de 48H SAUF exception, si vous vous arrangez et êtes au courant du rythme de l'un et de l'autre .
  
• Dû à l'absence temporaire du staff, sachez que vous êtes libres d'imaginer la suite. Le staff viendra valider, ou apporter sa touche, au retour des vacances . Ainsi donc, n'hésitez pas à aggraver la situation, à la résoudre, à mener des enquêtes pour savoir les dits Rebelles ou imaginer bien plus comme rejeter la faute sur d'autres '^'. Bref ... A votre imagination !

La merveilleuse Fête d'Alteran qui avait ébloui plus d'un tourna vite à un carnage. La Rébellion s'attaquait impitoyablement à la Garde du Royaume, et entre deux coups d'épées, quelques innocents y trouvaient leur mort. Adieu les rires, les bonnes odeurs de viandes grasses ou encore la musique et bonjour le crie, le sang et les suppliques. Ajoutons que de minimes explosions retentirent - les débuts prometteurs d'un groupe d'ingénieurs rebelles, sûrement -, blessant plusieurs personnes.

Cependant, il ne faut nullement sous-estimer la force militaire du Roi, surtout au cœur même de son Royaume. En peu de temps, les meilleurs combattants vinrent en renfort, dans leur plus beau apparat et tenues de guerre, et embrochèrent ou décapitèrent sans pitié chaque trouble-fête, rebelles ou non, ivrognes ou non ...

La journée ne fut donc que carnage et deuil. Le peuple pleurait ses morts, maudissait les bourreaux ou se soignait du mieux qu'il pouvait ses blessures ou sanglotait sur les membres coupés durant cette rébellion. Cependant, ici-même, dans la misère humaine, on osait encore accuser tantôt la rébellion qui a été un brin trop hardi et stupide et la garde qui n'avait pas hésité à tuer les innocents. Les idées n'étaient pas claires, et c'est dans ce climat incertain, et tendu que quelques jours plus tard, les valides se rassemblaient au sein de la Grande Place pour écouter le discours du Roi.

- Mon peuple ! Je suis conscient du mal qui vous a été fait, et je suis aussi blessé que vous ! Nous avons été attaqué au cœur même de notre ville ! Nos proches ont souffert, ou sont morts, nos maisons pillés ou brûlés ! La Rébellion devient dangereuse, et nous avons pu le voir il y a de cela quelques jours ... Alors, je suis dans l'obligation de prendre des mesures, pour la sécurité de tous.

Il se tut après un discours enflammé et des plus clairs. De son regard dur et froid, il observa l'assemblée blessée. La majorité allait y adhérer ... Forcément.

- J'appelle sous une seule et unique bannière tous les peuples de ce Royaume. Nous ne devons plus être quatre peuples "libres" mais un seul et unique peuple, avec une seule et même loi, celle de l'Empire, celle du Roi ! En agissant comme un, plus personne ne pourra nous toucher.

Il n'était pas stupide, tout le monde n'allait pas adhérer.

- Tout peuple qui refuse de s'abaisser à nos lois sera considéré comme ennemi du peuple.

Le silence s'installa aussitôt. Les quatre peuples mêlés se regardaient, s'interrogeaient, s'assuraient qu'ils avaient bien entendu ce que le Roi disait. En effet, ne déclara-t-il pas indirectement une guerre à tout peuple contrevenant à ses désirs ? Oui, pour ceux qui tenaient à leur liberté. Non, pour ceux qui tenaient à leur sécurité. Aussitôt le brouhaha régna, vive et enflammé.

- J'accorde un délai raisonnable à chaque peuple de se décider. Les dirigeants sont tout autant informé par lettre.

Il parlait encore et encore des avant-poste, de la grandeur du Royaume si les quatre peuples n'étaient que sous une seule et unique loi- la sienne - ou encore du danger qu'était la Rébellion. Inconsciemment, et Alderic II s'en rendait compte, cet épisode fut un mal pour un bien : avec ce "massacre", les individus adhéraient plus aisément à sa cause. Peur ou volonté, qui s'en préoccupait, tant que les voix et la "sympathie" du peuple étaient de son côté et non des "autres" ?