Votre pseudo/surnom/prénom : Scarlett.
Comment avez-vous découvert Altera RPG : Forum top-site.
Changement de personnage : Non.
Avatar de votre personnage : Miss Fortune du jeu League of Legends.

Prénom : Scarlett.
Nom : Sea.
Age : Trente-cinq années.
Faction : Indépendante avec un penchant pour la rébellion.
Grade : Marchande de renommée.
Profession : Navigatrice et marchande de renommée.
Compétence raciale choisie : Éloquence.

On dit des femmes veldéennes qu’elles sont à la fois belles et redoutables. Scarlett Sea ne fait pas exception à ces dires. On dit que tout est synonyme de perfection chez elle… Derrière cet air de navigatrice impassible qu'elle se donne se cache un visage rond, innocent, presque enfantin. En fait, quitte à ne pas hériter de la taille et de la stature imposante, elle tout simplement reçue une beauté sans pareil. Ses cheveux lisses sont de la même couleur que le bronze, les épices ou bien même la lueur du brasier qui scintille dans ses yeux. D'ailleurs, parlons-en de ses yeux. Ils sont d’un si joli bleu qu’on pourrait s’y noyer. Ils sont d’autant plus magnifiques depuis que son regard a perdu son innocence, souillé par la richesse et la notoriété. Vous –a-t’on déjà parlé de ses lèvres ? Elles sont si fines et si gourmandes que tous rêvent d’y goûter. Mais le meilleur, c’est la voix mélodieuse qui en ressort. Ecoutez-la vous couvrir de louanges... Merveilleux !

Je pense ne pas que la célèbre Scarlett soit une mauvaise personne et cela malgré les nombreuses missives qu'elle a put commettre par le passé. Des missives qui ont eut un impact toujours de plus en plus grand sur sa richesse encore grandissante...

Effectivement, la navigatrice n'a jamais été très douée pour construire des relations seines et honnêtes avec les autres. Je pense que cela est dut au fait, qu'elle n'a jamais vraiment partagée sa fortune avec les autres... Elle à toujours tracée sa route à l’aveugle. Elle ne sait jamais où elle va, ce qui l'attend à chaque détours, chaque nouveaux caps. Elle se contente d'avancer, de jouer, de vendre, faisant de nombreuses missives, trompant ses acheteurs par de belles promesses jamais tenues. Elle n'a aucun intérêt à passer sa vie à geindre sur le malheur des autres…

De manière plus prosaïque, je ne pense pas qu'elle soit une fille foncièrement méchante. Elle est simplement avare... Au quotidien, il s'avère même qu'elle soit une bonne capitaine, une joueuse qui n’a pas peur de prendre des risques pour sortir son équipage d’une mauvaise passe...

Probable que le coffre aurait put rester dans un coin sombre, oublié, et prendre la poussière pendant des années avant que Scarlett ne retombe un jour dessus, avec nostalgie et, peut-être, une pointe de culpabilité. Mais ce n’était pas ce qui était arrivé. Un mois, somme toute, ce n’était rien. Trente petits jours. Une éternité entre parenthèses. Le temps était une notion toute relative… Pour la navigatrice et marchande veldéenne, jamais les jours n’avaient parus aussi longs, jamais les semaines aussi interminables. Un mois à voguer sur la mer sans empocher la moindre piécette prenait des allures d’années, de décennies. Un mois à se battre avec les eaux qui refusaient de à bon port. Étonnant comme le temps passait vite, lorsqu’on « s’amusait ». Un mois qui, pour l'équipage du « Brasier des mers », avait dû sembler à la fois trop long et trop court. Les vagues étaient un rappel cruel du constant tic tac qui égrenait nos vies, et de sa fugacité. Un journal impossible à ignorer lorsqu’il se tenait à votre chevet. Mais Scarlett Sea était devenue familière avec la notion de temps. D'échec. Elle connaissait les longues heures qui se succédaient avec une lenteur pénible. Peut-être était-ce pour cela qu’elle avait repoussée l’échéance, encore et encore. Elle pouvait invoquer nombre d’excuses, toutes avérées, mais savait malgré tout qu’elle avait été son premier et principal obstacle. Il n’y avait pas que ça, cependant... Ce coffre recelait tout un tas de souvenirs qui appartenait à une autre vie. Une autre existence, encore récentes et pourtant si lointaines déjà. Des fragments d’un passé qui n’existait plus, révolu peut-être même avant d’avoir réellement existé. Replonger dedans, c’était comme regarder des comédiens jouer les images retraçant le parcours de quelqu’un qu’elle avait connu puis perdu. C’était invoquer un passé qui aurait dû rester où il était ; derrière. Mais pour tourner la page proprement, elle avait encore une chose à faire.

Elle avait donc posée la boite sur sa couche, l’avait regardée longuement avec une lanterne à la main à la main, puis, avant de changer d’avis, s’était emparée de son chapeau et de ses sabres, et était partie, lançant le coffre à la mer. Le trajet lui était familier, parfaitement imprimé dans sa mémoire, mais l’impression de déjà-vu était noyé par le décalage qu’elle ressentait à présent en l’empruntant. Les choses ne changeaient pas toujours pour le meilleur. L’échec l’avait tenu éloignée de son équipage, et dans une certaine mesure, protégés…

Elle était arrivée juste avant l’accostage. Tous la regardait d'un air dubitatif, avec la même mine que lors qu’elle était venue la première fois sur le pont et avait annoncée qu’elle était leur nouvelle capitaine. Elle se tenait face à tous ces hommes et femmes, en appuie sur une barrique. Elle lança un rapide coup d’œil sur chaque membre de l’équipage, puis tourna les talons:

« On ne traînasse pas ! On à de l’or à se faire. »