Je n'avais plus mis les pieds en ces lieux depuis ma défaite contre ce velden. J'avouais revenir souvent ici afin d'espérer le recroiser afin de le combattre à nouveau. Mais c'était la premier fois que je revenais sur le lieu de ce combat, en d'autres temps, je continuais mon pillage avec mes guerriers sur d'autres sites. Je continuais ma route pour me rendre vraiment à la frontière. La zone la plus reculait, j'y mettais rarement les pieds. J'observais alors les lieux désertiques et je descendais de ma monture. Le climat était beaucoup plus doux que dans l'intérieur des terres, j'en avais presque chaud et je n'aimais pas ça. Je me rafraîchissais alors avec une bière et je marchais au côté de ma fidèle monture.
Je repensais alors à mes rêves et ce que je voulais accomplir, j'en étais encore bien loin. Heureusement, j'avais une longue vie devant moi, si j'arrivais à la préserver bien sur. Mais l'ambition de fonder une grande citée qui regrouperait les Mordraks pour en faire une nation unie et puissante qui imposerait sa loi sur le monde connue et surtout, on pourrait ainsi renverser ce tyran d'Aldéric. Je voulais que sa tête siège devant nos portes et j'étais sur, qu'un jour, ce jour arriverait. Je remontais alors sur mon tigre pour longer la frontière.
Je vagabondais là, à la recherche de civils ou toutes autres choses, mais je ne voyais rien pour le moment qui pouvait m'intéresser. Ce qui était bien dommage, j'avais besoin d'action ou encore une envie de trouver de l'or, mais ça ne serait pas pour aujourd'hui apparemment. On était en plein après-midi et je comptais bien ne pas m'éterniser afin de rejoindre les miens avant la nuit. Cependant, il me semblait voir du mouvement et je me décidais d'aller voir une silhouette lointaine.
Dernière édition par Bronahar Urgok le Mar 26 Mai - 21:52, édité 1 fois
Liz était de passage dans la région de son peuple, les Mordraks un grand peuple nordique, souvent associé à des actes de barbarie, les Mordraks possèdent leurs noms dans le cœur des montagnes. Il faisait plutôt beau pour un pays du froid, Liz n’avait pas manqué à venir dans sa belle armure. Les années défilèrent sans qu’elle ne vienne ici, il y avait maintenant 4 ans qu’elle n’avait pas mis les pieds aussi, son envie de partir à l’aventure l’emmena ici, peut-être pourrait-elle rencontrer des compagnons d’aventures.
Quand un évènement des plus rares se produisit, un Elyséen sur les terres de Nord. Liz connaissait très bien l’histoire de son peuple, mise à part les Elyseens du Royaume, elle ne voulait pas en entendre parler, cette race se prétend être des demi-dieux, si c’était le cas ça ferait longtemps que le Roi serait un Elyséen, la plupart des Mordraks ne pouvaient pas parler d’un Elyséen sans y laisser un soupçon de haine. Alors en rencontrer un sur ses propres terres…
« Tu n’as rien à faire ici misérable, part de ce champ et nous croiserons les fers. »
Les tons montés, et on pouvait apercevoir au milieu de la foule un homme et une femme se disputer. Cela n’avait guère l’air d’une histoire de ménage, les deux n’avaient pas l’air de se connaître heureusement les deux n’était encore qu’aux mots, mais vu la tournure des phrases et les grands gestes que faisait ceux-ci, plus qu’une question de temps avant qu’ils se décident à sortir les armes des fourreaux. L’un était d’une présence éblouissante, Liz dans son armure de noble forgée par les mains du forgeron du Royaume, aux couleurs bleu de son peuple et de l’autre un homme en noir possédant une mèche rouge. Aucun des deux n’était connu, puisque l’étonnement de la foule se faisait sentir.
La main sur le fourreau prêt à dégainer, voilà une opportunité pour Liz de faire parler d’elle.
Les Mordraks manquaient définitivement de tact. Vétu de ma tenue habituelle, de mon épée dans mon dos ainsi que de mon pistolet caché sous mon trench-coat en cuir, j’étais venu dans le Nord déjà afin de visiter les lieux qui m’intriguaient depuis quelques mois. Mais il faut croire que les Elyséens n’y sont pas les bienvenue, car une dame me demandait violemment de partir et j’avais eu beau m’expliquer d’une manière relativement cordial, cela avait été en vain.
Cela ne fera jamais que la quatrième personne dans la semaine à chercher la bagarre comme ça, et elle allait le trouver. En fait, elle l’avait déjà trouvé. Je poussai un petit soupir las tandis que je reculai de quelques pas, faisant signe aux civils de s’écarter, les choses allaient devenir moche.
« Halala, moi qui pensait que l’on pouvait résonner avec les Mordraks. Mais visiblement même les Nobles restent fidèles à la tradition à ce que je voie. »
Ma voix n’était pas celle d’un Elyséen pompeux, mais plutôt le gars un peu dépité et las, tu vois ce que je veux dire ? Après avoir mis quelques mètres entre la demoiselle et moi, je me retournai.
« Mais bon, puisque je vois que vous aimez vous battre… Enfin, c’est également mon cas mais bon : j’ai des choses plus importantes et dangereuses à faire quand même… Comme triez mes chaussettes par exemple. »
Vous verriez mon lieu de vie dans la Capital, vous comprendriez que je ne rigole pas en disant cela. Je mis alors ma main droite sur la poignée de mon épée qui était situé sur mon dos.
Le fourreau était fait de manière à ce que je puisse le dégainé à la volée, tout en le rangeant de manière rapide grâce à un système d’ouverture à un sens. Je pouvais ouvrir le fourreau de l’intérieur vers l’extérieur et la lame ne rencontrait pas de résistance –sauf celle nécessaire pour éviter que la lame ne tombe au moindre choc-, par contre pour la ranger. Cela nécessitait de la remettre bien droite dans le fourreau, et je ne vous cache pas que j’aime de temps à autre essayer de ranger ma lame en la lançant en l’air et la faire retomber dans le fourreau proprement.
« Bon, tu seras jamais que la quatrième à me chercher des noises depuis le début de la semaine, purée, pas étonnant que vous ayez peu de visiteur avec un tel sens de l’hospitalité. Essaye au moins de faire un peu mieux que les autres. C’est à peine si j’ai pu me dégourdir avec eux. »
Je dégaina alors violemment ma lame, affichant un sourire disant: "Va s'y, montre-moi ce que tu sait faire!"
Je me rapprochais à vive allure et plus j'en étais proche plus je pouvais voir une femme, typique de chez nous... Une Mordrak, mais elle faisait face à quelqu'un vu une dégaine assez agressive et je voyais alors une horreur en nos terres. Un elyséen avait osé fouler nos terres. Je bondissais alors avec ma monture en les deux personnages. Mon tigre ne manquait pas de montrer ses crocs et j'en faisais tout autant. Je regardais un moment la jeune fille. Je ne la connaissais pas,mais je me devais de défendre les miens surtout face à ces êtres qui se prenaient pour des anges. Cela me faisait bien rire, je reprenais mon attention envers l'élyséen que je fixais tout en souriant.
"Je vois que je tombe à pic. Infame volatile purulent. Que fais tu sur nos terres. Tu n'as en aucun droit à les fouler, hérétique faux dieu de l'enfer!"
Je descendais alors de ma monture et je dégainais ma hache à deux mains que je pointais en direction du poulet. Je ne reculais pas et je m'imposais comme tel. Mais je tenais à me présenter avant et voir si ce jeune puceau avait un certain honneur ou un pur faible ignorant.
"Tu es sur mon territoire actuellement. Je suis Bronahar le sanguinaire, Drakson du clan Urgok. Ta tête ferait une belle choppe de bière mouahaha."
Je me mettais alors en position d'attaque, pas question que cet être impur pénètre plus loin dans nos terres, mais j'en profitais pour faire causette à la jeune pucelle.
"Et toi qui es-tu Mordrak? Tu ne vois aucun inconvénient à ce que je m'en mêle? Même si je n'ai nullement besoin de ta permission."
Le ton était donné et une chose était certaine, le sang allait couler de toute part en cette belle journée.
Un tigre portant un homme sur son dos venait d’entrer dans la scène, surement fou, pour s’incruster sur une zone de combat. L’homme était assez trapu et ne manqua pas de faire remarquer de sa personne en allant directement au fait, il s’adressa d’abord à l’Elyseen qui s’était introduit sur nos terres, malgré tout ça Liz ne perdait pas son sang-froid et resté bien concentré sur les deux hommes qu’elle tenait en face d’elle. Les insultes qu’il profanait sur l’Elyseen étaient plutôt cru, mais pour l’instant, il n’avait pas trop porté attention à la jeune guerrière.
"Tu es sur mon territoire actuellement. Je suis Bronahar le sanguinaire, Drakson du clan Urgok. Ta tête ferait une belle choppe de bière mouahaha."
*Ce nom… Je n’arrive plus trop à me souvenir, mais ce nom était connu dans la région actuelle*
Liz n’ayant pas grandi ici le nom de cet homme peinait à lui revenir en tête, après quelques secondes de réflexion tout s’éclairci, Bronahar le Darkson Mordraks, connu pour ses faits plutôt sanguin et impulsif. Bien qu’il fût l’image d’un Mordraks pur et dur, Liz n’avait pas été confronter à ce genre de Mordraks au Royaume, tous étaient plutôt noble. Quand soudain l’homme s’adressa à Liz, lui demandant son nom et si elle y voyait opposition à ce qu’il s’en mêle. D’un côté le fait qu’il vienne l’aider pouvait lui assurer une fin positive à l’issue du combat, mais l’ego lui en prenait un coup, elle qui voulait devenir aventurière, se protéger devant un grand Guerrier comme cet homme ne pouvait donner en aucun cas de l’aide à ça renommer, choix difficile pour cette jeune guerrière.
« Mon nom est Liz … Liz Wolfstein, soldat Mordrak »
Toujours hésitante sur le fait qu’un homme interrompre son combat, elle voulait quand même voir de quoi les Elyseens pouvaient être capable et si à elle seule, elle pouvait en terrasser un.
« Pour ce qui est du combat, si ça ne vous dérange pas, j’aimerais porter le premier coup »
Elle sortit son épée de son fourreau, une poignée d’un bleu azure et d’un lame lisse et brillante, cette lame avait l’apparence neuve.
Nouveau soupir, voilà qu’il y avait un autre Mordrak qui voulait se joindre à la fête. Mais le pire, c’est que j’avais entendu parler de lui ! Baissant mon arme je pris la parole rapidement.
« Deux contre Un ? Et non des moindre avec le célèbre Bronahar Urgok ? »
Je fis alors une petite révérence respectueuse.
« C’est un honneur de vous rencontrer, j’ai entendu parler de vous à plusieurs reprise et à chaque occasion ce fut pour vanter votre force au combat. Vous tombez à pic en effet car enfin j’ai la chance de trouver un véritable adversaire. »
Regard vers la dame.
« Sans offense, vous êtes peut-être également une grande combattante mais vos exploits me sont inconnus pour le moment. D'ailleurs, pourrais-je avoir votre nom? je ne l'ai pas entendu et je n'aime pas affronter quelqu'un que je ne peut nommer.»
Regard de nouveau vers Bronahar.
« Si je suis venue sur vos terres, c’est afin de les visitez et découvrir leurs beautés, mais également –et surtout- rencontrer de grand combattant Mordrak, les précédents que j’ai affronté ne pourrait pas être considérer comme de véritable guerrier je pense vue l’aisance que j’ai eu pour les envoyer au tapis. »
Je mis ma lame en position vers l’avant, pointe vers la Noble qui semblait vouloir passer à l’attaque en premier.
« Si vous souhaitez réellement un combat avec un désavantage, cela me va. Je suis pas là pour cueillir des pâquerettes. Et comme je suis galant, je laisserais également Madame porter le premier coup. »
Je fis alors un petit moulinet de ma lame puis mon ton changea. Le ton un peu cordial avait disparu.
« Mais on va finir par geler sur place si on se bouge pas ! Montrez-moi ce que les Mordraks ont dans le ventre ! »
L’Elyséen qui se tenait en face d’elle avait tout pour l’énerver, un petit ton arrogant et surtout le fait d’affirmer, pouvoir faire un deux contre un. Brohnahar, célèbre combattant Mordrak à lui seul pouvait surement le tabasser, alors si en plus, l’agilité de Liz et sa lame venaient s’ajouter au combat, c’était sûr, ce déchu n’avait aucune chance de sortir d’ici. Mais Liz n’était pas friande de meurtre, au pire, elle le laisserait au milieu de la place dans un sale état, aux mieux elle le pousserait à abandonner le combat, les monstres eux étaient la cible de Liz, pas les humains.
M’enfin bon cet homme à la mèche rouge semblait convaincu de pouvoir nous tenir tête, c’est ce que nous allons voir. L’épée de Liz cisaillait l’air par sa finesse, avant de pointer le bout de sa lame vers l’homme se tenant face à elle, sa technique de combat était digne du royaume, une façon de bouger élégante et une agilité sans-pareil. Elle se tenait enfin prête, porter la première attaque il fallait tout donner afin de montrer à Bronahar qu’elle valait quelque chose, peut-être qu’il pourrait faire parler d’elle si elle pouvait y accomplir un exploit, en battant cet Elyseen qui s’était incruster sur nos terres.
Ce tenant debout, il affirmait finir par geler si Liz n’attaquait pas, un sourire s’esquissa sur le visage de la jeune, elle ne craignait pas le froid ça ne pouvait qu’être un avantage pour elle, mais trêve de plaisanterie, elle voulait un combat à l'amiable sans avantages de la température et des conditions de combat. Elle ferma les yeux quelques secondes histoires de se concentrer puis les ouvra grand de façon à lancer un regard des plus sérieux à l’Elyséen , elle se projeta en direction de son ennemi avant d’assener un coup tranchant, partant du haut et descendant diagonalement afin de trancher le torse de l’homme.
« Tu es à moi ! »
Spoiler:
Je débute comme ma communication et mon habilite son plus élevé. Attaque : Porte un coup tranchant avec sa lame, diagonalement. (score : 2 Ici).
J'écoutais le nom de la jeune mordrak et j'avouais que j'étais surpris de ce pauvre type. Il me connaissait, alors il était fou, à la recherche de gloire, stupide ou très puissant... Je ne savais pas vraiment quoi, mais il n'avait pas froid aux yeux et pourquoi se priver d'un petit massacre gratuit. Dans tout les cas, en écoutant ce drôle de type, il était venu sur nos terres pour tester sa force. Honorable en soit, les gens de sont espèces se faisaient assez rare de nos jours. Je regardais de nouveau la jeune fille, elle était sur le vif, elle voulait en découdre aussi et je comptais bien me joindre à ce petit combat.
« Je ne te connais pas, mais tu es courageux gamin. Mais je n'ai pas trop d'honneur à vouloir faire un combat équitable. Tu es sur nos terres et de plus tu es arrogant, tu aurais besoin d'une bonne leçon ahaha. »
Je prenais alors mon énorme hache que je pointais en direction du pauvre fou. Il semblait convaincu de pouvoir riposter, j'étais curieux de voir ça et dans la foulée la jeune Liz se jetait sur lui pour lui porter un coup. Bien habile la petiote mais est elle suffisamment forte. J'allais le découvrir bien assez tôt.
« Nerveuse, elle a le sang chaud, je vais m'y mettre à mon tour ahahah. »
Je faisais alors tournoyer ma hache par dessus ma tête avant de bien la caler dans mes mains. Je fonçais alors sur ma cible, prenant le pas sur Liz et je bondissais pour asséner un gros coup de hache sur l'épaule frêle de ce jeune fou. J'étais sur de faire mouche et mon coup aller être très puissant !
« Tu vas voir ce qui en est de se frotter aux Mordraks aahahah. »
Le coup partait à pleine puissance sur la pauvre épaule du jeune garçon.
Les yeux de l’Elyséen devinrent alors à la fois triste, mais également colérique tandis qu’il levait sa lame et attendit le dernier moment pour bouger, tentant d'esquiver et d'encaisser les coups venant sur lui tout en essayant d'attaquer Bronahar. Néanmoins, il ne put suffisamment s’éloigner et se prit les deux coups de ses adversaires, le choc fut plus intense qu’il ne l’avait cru et il fut repoussé en arrière. Son coup fut arrêter en plein vol mais il put garder son épée en main. Les blessures saignaient de manière plutôt abondante, il avait une coupure sur le torse, mais surtout une blessure visuellement grave au niveau de l’épaule. Cherchant à reprendre son souffle, l’Elyséen parvint à se maintenir debout et encore plus impressionnant, put se remettre en garde alors que les blessures continuaient de répandre le précieux liquide de vie.
« De l’arrogance ? Ou bien plutôt quelqu’un qui n’a plus rien à perdre ?! »
La voix d’Ethanaëlle était réellement en colère tandis que les flammes sur son arme moururent.
« Vous n'arrêtez pas de m'insulter parce que je suis un Elyséen, mais vous êtes infoutu de dire qui je suis! Alors ne me parler pas d'arrogance! »
Il poussa alors un grognement de douleur, dégainant son pistolet.
« Ce n’est pas aujourd’hui que je crèverais ! J’ai encore quelqu’un à tuer… Et j'affronterais chaque personne qu'il faudra pour que je puisse un jour pouvoir le tuer! Même si je dois affronter le Conseil pour ça! »
Spoiler:
Maître des Dés a écrit:
Le membre 'Ethanaël' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
#1 'D30' : 19, 30, 25
--------------------------------
#2 'D30' : 11, 29, 5
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#3 'D30' : 20, 21, 14
Y'a juste ma tentative pour encaisser qui marche (le 5). Et j'ai encaisser QUATRE blessure! Je peux en encaisser ENCORE UNE et purée ça va faire très mal là ou ça passe.
Le coup de Liz était pitoyablement faible... Je n'avais jamais vu une telle chose chez une Mordrak, une faible femme. Il me fallait la respecter que pour une chose, elle pouvait faire naître des mordraks, mais elle devait choisir des hommes robustes pour enfanter des guerrier. Je montrais alors l'exemple en donnant un coup violent dans l'épaule de mon adversaire qui avait pu éviter le coup mortel de justesse, pas mal le petit. Mais en ce qui concernait sa riposte, je restais de marbre un instant alors qu'il était déjà en sang et que pour ma part, je n'étais même pas encore chaud... Il y avait vraiment que trop peu de résistance chez les jeunes d'aujourd'hui...
« Pathétique moustique, une brève attaque et tu te vides de ton sang. Tu n'es pas un élyséen pour rien, rien de divin, tout du bovin mouahahahaha. »
Dans tout les cas, c'était peut être une larve, mais il avait du courage. C'est pour cela que je le combattrai avec toute ma rage jusqu'à la fin et j'écoutais ce qu'il disait. Il sortait alors une arme bizarre et il criait haut et fort que ce n'était pas l'heure pour lui de mourir car il se devait de tuer quelqu'un avant... Un élyséen nourrit par la vengeance, voilà quelque chose à exploiter et je n'allais pas m'en gêner.
« Pour tuer il te faut être plus puissant ! »
Je me mettais alors en position d'attaque. Je me jetais alors sur lui avec toute ma force, tranchant le premier afin de lui blesser gravement sa seconde épaule. Je tenais à lui laisser une chance, de survivre à des blessures grave mais rien de plus. Je sautais comme un rageux pour lui porter le coup de trop... Je ne me soucier pas de la jeune Liz, elle n'avait qu'à regarder la véritable puissance d'un vrai guerrier Mordrak !
« On ne m'appelle pas le sanguinaire pour rien ! »
Impressionnant. Ce fut le seul mot qui vint à l’esprit de Liz en voyant les dommages que ce coup avait causés. Bronahar, un nom qui c’était fait connaitre par sa violence au combat, hors, jamais Liz n’avait pu voir l’homme en plein action de ses propres yeux, enfin, elle avait pu voir ce qu’était la puissance d’un vrai Mordrak, un Drakson plus particulièrement. Bien que la fille aux yeux ébahît était impressionné par le coup, cela n’avait rien avoir avec son style de combat à elle. La force de Liz n’était pas énorme, sa vitesse et son agilité, l’art d’analyser la situation, faisait de Liz ce qu’elle était. Dans un premier temps, elle vit en une attaque les déplacements du jeune Elyseen, bien qu’il se soit pris un coup de plein fouet par la suite, il n’était plus trop en état de combattre d’après elle.
Malgré tout, elle avait encore envie de combattre, normal après n’avoir rien fait le combat ne pouvait pas se finir là pour elle, porter le coup final, l’achevé ou plutôt lui faire perdre connaissance, c’était là qu’elle voulait en venir. Le grand guerrier Mordrak avait déjà commencé à infliger son coup de grâce au petit Elyseen, une chance de plus pour Liz d’associer la finesse de sa lame à la hache destructrice de l’homme du Nord . La pointe de la lame en direction du jeune à la mèche rouge, signe qu’elle voulait transpercer sa cible. Le regarde plongeant dans celui de son adversaire, de quoi terrasser l’homme qui était en piteux état.
« Je percerais ton âme du bout de ma lame. »
Bondissant d’un coup à l’appui de sa jambe gauche, une main sur la poignée l’autre prêt à tenir l’épaule gauche du jeune Elyseen. Liz n’effectuait que sa part du travail, même si la majeure partie du travail était effectuée par Bronahar, si ce coup était beau, peut-être que le guerrier renommé pourrait ce souvenir du jour où Liz a combattu à ses côtés. De toute façon, l’Elyseen qui se tenait face à nous n’avait rien avoir avec le Royaume, Liz était en bonne posture pour éviter toutes sorte de représailles.
Spoiler:
Attaque Liz attaque de la pointe de sa lame afin de transpercer (9) Ici
La pointe de la lame de Liz lui transperça l’épaule, bloquant Ethanaël dans son mouvement, aussitôt il se prit le second coup dans son autre épaule. Il voulut pousser un cri de douleur mais se retint, la colère se lisait sur son visage, il regarda la lame lui transperçant l’épaule et sourit.
« Pfféhéhé… Bovin ? Elle est bien bonne… Infoutu de garder des ailes, et de les utiliser à souhait… Omnis doit bien se foutre de nous à l’heure qu’il est. »
Il regarda alors Bronahar dans les yeux puis Liz.
« Vos armes n’atteindront jamais mon âme, ni mon envie de puissance. Mon âme, ma raison de me battre m’a déjà été retirée et je n’ai plus que la vengeance… »
Il toussota alors, crachant un peu de sang.
« Sanguinaire hein ? Massacrer ses adversaires n’est qu’un moyen de faire peur, mais en rien ce n’est quelque chose de difficile avec les bons accessoires… »
Son regard se leva, regardant entre ses deux adversaires tandis qu’il ne pouvait plus tenir ses armes, armes qui tombèrent au sol.
« Massacrer l’âme, la raison de se battre, la raison de vivre, sans toucher directement à la personne… Voilà ce qu’est être véritablement sanguinaire… Et une personne m’a déjà tout prit… Rien n’a foutre des Elyséens et leurs pseudo-noblesses car on est les descendants de crétins suffisament stupide pour descendre ici… Mortem aurait dû tous les prendre ce jour-là… Et voilà qu’il refuse de me faire mourir… Ha purée… Il doit être… Amusé. »
Mon second coup avait été aussi puissant que le premier et encore une fois, il avait pu dévier le tranchant de ma lame afin de ne pas recevoir un coup mortel. Ce gamin élyséen était intriguant et même si je détestais ses faux anges stupides, je me disais que je pourrais peut être tirer quelque chose de celui-là. Il parlait ensuite d'un de ses dieux, qui n'en était pas un pour moi et comme quoi nous pouvions en gros détruire son corps mais que son âme restera toujours aussi forte. Il n'avait pas tort dans ce qu'il disait, sauf pour la seconde parti, je n'étais pas devenu le sanguinaire juste pour avoir massacrer des gens non, j'avais aussi détruit leurs âmes avant, du fait qu'il n'acceptait plus que la mort.
« Tu es brave pour un élyséen, mais faible. Accomplir une vengeance applique un certain recul. En agissant de la sorte, tu ne trouveras que la mort. »
Ces armes tombaient au sol, il était à bout de force et dans son délire de faiblesse, la vérité sautait aux yeux. Il détestait sa race, les élyséens... et là, il m'intéressait tout particulièrement. Je ramassais alors ses armes que je mettais dans les sacoches de ma monture. Je le chopais ensuite lui, comme un sac de pomme de terre pour le déposer à l'arrière. Il avait besoin de soin, chose que j'allais lui procurer et une fois remis. Il aura le choix d'accomplir sa vengeance, si seulement il acceptait mon accord. Si pas, je l'enterrai vivant sous la glace Mordrak.
« Je vais l'amener a mes soigneurs, cet idiot va m'être utile, je pense... si pas il mourra. Quand à toi, Liz, tu manques d'entraînements. Si un jour tu décides de t'initier pleinement aux arts de combats Mordraks, je pourrais t'y aider aussi... »
Je montais sur mon tigre blanc, heureusement qu'il était costaud ce gars avait son poids. Ce combat était bénéfique au miens, avoir un élyséen était peu commun et je me devais d'en profiter et savoir ce que je pourrais en tirer pour en attirer des plus gros à moi. Chose qui n'était pas facile, il restait caché dans leur maudit domaine... et dire que ça se prend pour des dieux... Je ne pouvais m'empêcher de rire. Je me mettais alors en route, je n'avais plus rien à faire ici bas.
L'homme se tenant devant Liz ne pouvait surement plus encaisser de coups, ce Bronahar avait une force remarquable, bien que son art du combat était plutôt brut, cela avait permis à Liz de sortir du combat sans avoir la moindre égratignure et sans n’avoir à nettoyer sa belle armure après cet affront. Le jeune Elyseen déversait une quantité incalculable de sang, le combat avait était en sens unique, aucun coup n’avait été porté de la part de ce jeune homme. Effroyable, mais lorsqu’on a le culot d’assumer un combat de la sorte, les Elyseens étaient vraiment des gens très imbus de leur personne. Pourquoi avait-il voulu risquer sa vie dans un combat sans importance comme celui-ci, après tout l’issue du combat était presque déterminée d’avance et de plus, il n’y avait pas grand-chose à gagner à part de la renommée dans les alentours, enfin bref.
Le grand guerrier déposa l’homme blessé sur le dos de sa monture, avant de se préparer à repartir sur sa route, il l’emmènerait à ses soigneurs disait-il, puis proposa à Liz de l’aider à l’amélioration de l’art du combat. C’était gentil, même si les deux ne partageaient pas exactement la même vision du combat, cet homme était bourrin, Liz, elle était une combattante agile et rapide, le combat est une danse qui s’exécute avec sa lame. Ce n’est pas pour rien que son armure et sa lame son des plus légères, ainsi, elle peut exercer cette danse, cette jeune aventurière n’était pas des plus forte, mais pour une fille de son âge, elle se débrouillait pas mal. L’idée de s’entraîner avec cet homme était à garder. Elle donna un coup de lame afin d’en enlever le sang qui s’était déposé lors du dernier coup, puis la rangea dans son fourreau afin de tout le dos à son compagnon.
« Ce fut un plaisir, nous nous reverrons Bronahar et toi jeune Elyseen, j’espère que ça t’aura servi de leçon. »
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